2018 Discontrol Party

2 fév 2018 — 22H-5H30

micadanses

Discontrol Party

Attention : Dispositif festif interactif !
Abrasif, compulsif, réflexif, interrogatif, excessif…

Dispositif festif interactif conçu et réalisé sous la direction de : Samuel Bianchini (EnsadLab) | lives & dj-sets : Candie Hank, Rebeka Warrior, Front de Cadeaux, Retrigger, Mr Marcaille, WR2OLD | Projet développé dans le cadre du groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab, laboratoire dirigé par Emmanuel Mahé, École nationale supérieure des Arts Décoratifs, PSL Research University, Paris | Programmation musicale : Sylvie Astié (Dokidoki) | Direction technologique : Jonathan Tanant | Captation vidéo : Colin Bouvry | Développement informatique (applications pour smartphones, data visualisations, video mapping) : Dominique Cunin, Jérémy De Barros, Florent Dubois, Oussama Mubarak, Jonathan Tanant | Dispositif de projection vidéo et régie son et lumière : idscènes | Assistanat de production : Gwenaëlle Lallemand | Avec la participation des artistes et designers : Sylvie Astié, David Bihanic, Antoine Chapon, Dominique Cunin, Alexandre Dechosal, Alain Declercq, Lucile Haute, Oussama Mubarak, Olivain Porry … et une intervention spéciale du collectif Transcyberien | Design des accessoires RFID : Claire Bonardot, Ornella Coffi, Cécile Gay, Jennifer Hugot, Pauline Jamilloux, Laure Pétré, Valentine Rosi, Chloé Severyns, Alice Topart, étudiantes en Design textile et matière et Design vêtement à l’EnsAD en 2011. | Photo : © Samuel Bianchini EnsadLab
Les recherches et développements pour ce dispositif sont menés en lien avec le développement de Mobilizing.js, environnement de programmation pour les écrans mobiles, élaboré par EnsadLab, à destination des artistes et des designers : www.mobilizing-js.net
Un projet réalisé avec le soutien de la Chaire arts et sciences de l’École Polytechnique, de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso |
dispotheque.org/fr/discontrol-party

Donc, d’abord une belle fête avec quelques lives et Dj sets de qualité : Candie Hank et son électro mutante et déjantée ; Rebeka Warrior, prêtresse freak de l’amour, la révolte et la décadence  ; Front de Cadeaux, militants de la fête New Beat et des disques joués à la bonne mauvaise vitesse  ; Retrigger, rocker 8bit brésilien et son theremin en flammes ; Mr Marcaille, Capitaine Cavern des temps modernes qui fait le lien entre death metal et actionnisme ; et enfin WR2OLD. Ensuite, interactif car le public embarque du mathos… Pourquoi ? Parce que le dispositif fait rencontrer deux mondes : celui des technologies de surveillance les plus évoluées et celui de la fête. Ainsi, le public dansant, tout à sa fête, est confronté aux multiples visualisations du système informatique qui l’observe et tente de l’analyser. Tel un jeu à l’adresse d’un groupe ou d’un testing à grande échelle, le défi est ici annoncé : comment, par l’activité festive la plus débridée, déjouer le système, l’entraîner dans la confusion, et, pourquoi pas, le faire buguer ? Belle perspective, non ? Ainsi, Samuel Bianchini et toute son équipe nous offre un manuel de survie à l’époque du tout technologique et de l’espionite aiguë.

Samuel Bianchini est artiste et enseignant-
chercheur à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD – PSL Research University,
Paris), où il dirige le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab, le laboratoire de l’EnsAD. Soutenant le principe d’une “esthétique opérationnelle”, ses réalisations jouent d’opérations physiques et symboliques, en contexte, en public et en temps réel. Ses œuvres sont régulièrement exposées en Europe et à travers le monde. Il a également entrepris un travail théorique fréquemment publié tel l’ouvrage Practicable. From Participation to Interaction in Contemporary Art (MIT Press avec Erik Verhagen).