Il nous est arrivé quelque chose
- 12.02 | 20h30
- 13.02 | 20h30
- 14.02 | 20h
Ce spectacle comporte des effets stroboscopiques. dès 15 ans.
Entre art et sciences, une course vers la transe, un corps-texte inénarrable !
Avant l’art, pour Olivier de Sagazan, il y avait la biologie, une autre attention pertinente au vivant. Cette empreinte et cette nécessité de comprendre ce qui fait l’humain trouve à nouveau une expression frappante dans ce Il nous est arrivé quelque chose… Ce « nous » engageant sans possible fuite les spectateurs/acteurs de cette expérience avec éprouvette géante de 2 mètres, capteurs, électrocardiogramme et autre technologie embarquée, sans oublier les deux musiciens qui jouent en direct des bruits du corps et de la voix du performeur, la vidéo, la scénographie lumineuse… le tout architecturé dans une épreuve ô combien étonnante, détonante. Son corps interrogé sans douceur, car l’exigence impose, devient un formidable accélérateur à l’imagination, aux connexions surprenantes, neuronales et cosmiques… Présence ultra, sensible et radicale, de Sagazan intime à la texture du monde de se révéler. Rien de moins !
Biographie
Olivier de Sagazan est né au Congo en 1959. Après l’obtention d’un Master en biologie, il se consacre à la peinture et à la sculpture avec l’idée omniprésente de questionner la vie organique. Il commence à exposer ses œuvres dans de nombreuses galeries et musées. En 1998 il intègre son propre corps dans son travail afin de créer une image vivante, cela donnera sa performance Transfiguration, basée sur un surmodelage de son corps avec de l’argile. Cette performance fait un buzz sur YouTube avec plus de 5 millions de vues et a déjà été jouée plus de 300 fois.
En parallèle de son œuvre de peintre et sculpteur, qu’il expose à la Galerie Loo and Lou et Marie Vitoux à Paris, il est sollicité par de nombreux artistes pour des collaborations cinématographiques ou performatives, notamment : Ron Frick pour le film Samsara (2011), Mylène Farmer pour le clip À l’ombre (2012), FKA Twigs pour l’Immersive project rooms (2016), Nick Antosca pour la série Channel Zero (2016), Bartosz Konopka pour le film The Mute (2017), Gareth Pugh et Nick Knight pour le fashion film It’s not a show (2017), Bartosz Konopka pour son film The Sword of God (2017), Qiu Yang pour le film O en réalité virtuelle (2018 / Sélection Mostra de Venise 2019), Mario Sorrenti pour le film Discarnate (2018). En 2020 il crée avec Wim Vandekeybus la nouvelle pièce Hands do not touch our precious me avec huits danseurs. Il a été invité par David Lynch dans son club parisien « Silencio » pour sa performance Transfiguration. En 2019, il crée un spectacle avec six danseurs Ainsi Sois Moi présenté une première fois au festival DansFabrik à Brest en mars 2020, qui deviendra le spectacle La Messe de l’Âne, jouée à la Biennale de Venise en juillet 2021. En juillet 2021, il présente avec David Wahl Nos cœurs en Terre au Festival d’Avignon, dans le cadre du Vive le sujet !
Production
production Ipsul
production déléguée WART
coproduction Le Théâtre Scène Nationale de Saint-Nazaire; Le Quai CDN Angers Pays de la Loire; Le Tangram Scène Nationale d’Evreux-Louviers; CDN de Normandie-Rouen; La Soufflerie — Scène conventionnée de Rezé; Les Brigittines à Bruxelles; Les Marches de l’été à Bordeaux
le soutien de la Muse en Circuit – CNCM
conception et performance Olivier de Sagazan
musiciens Pierre Chéguillaume, Alexis Delong
spatialisation du son Rodrigue de Sa
vidéo Guillaume Ménard
lumière Antoine Desprez
texte voix off Renaud Barbaras
photo © Henri de Rusunan
