Ce que laisse la mer
- 05.02 | 19h
- 06.02 | 18h30
- 07.02 | 11h
- 07.02 | 16h30
le 6 février, rencontre avec l’équipe – en présence de Joanne Clavel à l’issue de la représentation (durée 2h15)
Une expérience sensible de notre relation à la mer à travers ce qu’elle laisse sur nos rivages
Ce que laisse la mer est déjà, par la simple présence de son titre, une source immense d’imaginaire, de souvenirs, de sensations et, aujourd’hui, d’interrogations voire d’inquiétudes. En une forme originale de rencontre, cette pièce invite à partager en petit groupe les objets communs déposés sur les plages, algues, coquillages bien sûr, mais aussi déchets ou tout autres éléments, puis de les transformer en des sources de réflexion, de nouvelles pratiques, en objets poétiques aussi. Car notre planète bleue a besoin de notre attention, de relancer notre cohabitation avec cette ressource immense du vivant. Ainsi la danseuse et la comédienne telles des initiatrices conjuguent leurs états d’être sensibles, invitent à une nouvelle conscience, à aimer sans posséder les océans et autres mers, essentiels à notre vie, physique et intérieure.
Biographie
Julia Passot
Après une classe préparatoire littéraire spécialisée en dramaturgie et des études théâtrales, Julia Passot se forme à la production et à l’administration du spectacle vivant à l’ENSATT.
Elle exerce pendant 10 ans au Théâtre du Rond-Point, sous la direction de Jean-Michel Ribes, en tant que responsable de la communication. Elle accompagne pendant ces années plusieurs compagnies (dont la compagnie La Maison – Lucie Rébéré) et continue sa pratique de la danse. Puis, elle se tourne vers la recherche-action pour imaginer d’autres rapports au monde et au vivant.
Fondatrice et directrice artistique de La Turbine depuis 2019, elle conçoit des formats pluridisciplinaires en cherchant à donner les clefs à chacun·e pour imaginer le monde de demain. Elle mobilise ses outils : la parole, l’écriture, le jeu et la danse, en tissant des liens entre les mondes, les formes d’intelligence et d’expression ; entre les arts et les sciences.
Pour La Turbine, elle écrit, conçoit et co-réalise des articles, créations sonores (dont le podcast Utopies plurielles), des ateliers et performances arts et sciences, dont le spectacle implicatif Des mots pour demain. Elle programme et produit le festival UTOPIE : POINT ZERO.
Elle est également invitée régulièrement à animer ou prendre la parole lors de tables-rondes sur des sujets touchant à l’art-science, à l’écologie et à la citoyenneté. Elle collabore notamment avec le Carré – Scène nationale de Château-Gontier, depuis le lancement du festival «Au temps pour nous»., Le Lieu Unique, l’Institut d’Etudes avancées…
Formée pendant 10 ans à la danse classique et au Modern’Jazz par Guillemette Meyrieux, elle poursuit sa pratique de la danse, avec les danses afro-contemporaines, latines et swing. Depuis 2020, elle transmet et danse le lindy hop et le solo jazz roots.
En 2022, elle se forme à la transe cognitive auto-induite comme outil d’exploration de la créativité et de notre rapport au vivant, auprès de Corine Sombrun et l’équipe du TranceLab Institute.En 2023, elle participe à l’ouvrage collectif Les Utopiennes- nouvelles de 2043 (éditions La Mer Salée), par la co-écriture avec Isabelle Astier du texte Panthère Paillette.
Production
production La Turbine
coproduction A.I.M.E./Julie Nioche, Muséum de la Métropole de Nantes, Le Carré – Scène nationale de Château-Gontier
avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso, de la Ville de Nantes, du Département Loire-Atlantique, le CNRS et le laboratoire LADYSS (Université Paris Cité)
un projet initié par Julia Passot (autrice, conceptrice, interprète)
co-création avec Julie Nioche (autrice, chorégraphe, danseuse) et Joanne Clavel (autrice, chercheuse au CNRS, responsable du projet Plages Vivantes humanités environnementales)
interprétation Julie Nioche et Julia Passot
création sonore Théo Vincent
création costumes Annamaria Rizza
régie générale Erwan Foucault
réalisation vidéo Antoine Tribotté
administration de production Enora Monfort
photo © Antoine Tribotte
