Alessandro Bernardeschi, Carlotta Sagna, Mauro Paccagnella – Ma l’amor mio non muore / Épilogue

Alessandro Bernardeschi, Carlotta Sagna, Mauro Paccagnella

Ma l’amor mio non muore / Épilogue

  • 10.02 | 20h
durée : 65 min
tarifs : de 5 à 10€
Infos pratiques :

+ DJ set

Poésie et humour à l’œuvre dans ce dernier volet de la Trilogie du collectif belge Wooshing Machine

Indéniablement, Alessandro Bernadeschi et Mauro Paccagnella, les compères italiens un brin belges et la commère italienne, Carlotta Sagna, un brin française, ne manquent pas d’humour. Et se plaisent à jouer le retour gagnant ou bien, comme dans le show biz, à la dernière tournée qui reviendra en tournée d’adieu suivie d’une der des der c’est promis etc. Oui, on n’en finit pas de durer donc de finir… Suivant une Trilogie de la Mémoire qui travaillait leurs parcours artistiques, des histoires de danseurs, toute une matière mémorielle riche et poétique, Epilogue ajoute une interprète et à nouveau jongle sur les émotions dans un récit construit comme une mosaïque, traversé de la même nécessité. Car rien ne semble user ce besoin de partager, de dire, de rire, bref de revivre en scène la vie secouée de gravité et de joie, d’amour et de cabotinage, d’aisance et de maturité. Une comedia d’ell arte sans masque, sans fard, ardente et vive, qui regarde droit dans les yeux !

 

Biographie

Fondée à Bruxelles en 1998 par l’artiste Mauro Paccagnella, la Compagnie Wooshing Machine est un collectif d’artistes qui explore des formes scéniques hybrides, mêlant danse, théâtre, arts visuels et musique. À la croisée de l’intime et du politique, elle invente un langage sensible et polymorphe où le corps devient espace de récit, de rencontre et de transformation.

Mauro Paccagnella

Danseur et chorégraphe, personnage vibrant et atypique, Mauro Paccagnella est à l’origine de cette généalogie multiple que propose de partager la Compagnie Wooshing Machine.
Porteur d’une utopie où les arts seraient amenés à se redéfinir en une synthèse joyeuse et généreuse, il est ce point de jonction où se rencontrent, le temps et l’espace d’une création, l’ineffable et le banal, l’invraisemblable et l’ordinaire.
Son travail s’ouvre tel une béance en constante métamorphose. Il laisse affleurer des appartenances relatives, parfois limite, loin de toutes formes approuvées. Les corps qu’il rencontre sont les vecteurs premiers d’histoires tout autant quelconques que spectaculaires où se côtoient engagements, trébuchements, virtuosités, nausées, abcès, ennuis, enivrements, chutes, insomnies, burn out, divorces, vomis…
Observateur attentif des contextes et penseur du dehors, Mauro Paccagnella se fait avec habilité l’arpège des désirs à géométries variables qui bruissent autour de la compagnie. Sa fonction, toute particulière, est dès lors celle de mettre à jour les nombreuses stratifications de sens générées par les artistes qui l’accompagnent. De rendre visible l’unité du dire dans la différence. Sans cesse à la recherche d’expériences nouvelles où la forme, qu’elle soit dramatique, chorégraphique ou plastique frôle la rupture, Mauro imagine et nous donne à penser d’autres possibles.

Production

production Wooshing Machine
coproduction Théâtre National de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération de Wallonie-Bruxelles, Les Brigittines
accueil Studio Studio Thor, Studio Etangs Noirs, Charleroi danse, Les Brigittines
avec le soutien de Ministère de la Fédération Wallonie- Bruxelles (service de la danse) et de la Communauté Française


sur une idée de Alessandro Bernardeschi
chorégraphie, écriture et interprétation Carlotta Sagna, Alessandro Bernardeschi & Mauro Paccagnella
dramaturgie musicale Alessandro Bernardeschi
lumières et régie Simon Stenmans
assistante à la chorégraphie Lisa Gunstone
vidéo Stéphane Broc
son Eric Ronsse
costumes Wooshing Machine & Fabienne Damiean
featuring Pietro Ercolino

photo © Andrea Messana