25 & 26 jan 2018 — 20h30

micadanses

Camille Mutel

Animaux De Béance

1ère à Paris

Chorégraphe : Camille Mutel |
Interprètes : Alessandra Cristiani, Isabelle Duthoit, Mathieu Jedrazak | Musiques : Isabelle Duthoit, Scarlatti | Eclairagiste : Philippe Gladieux | Régie : Antonin Mauduit, Gildas Goujet | Costumes : Eléonore Daniaud |
Masques: Den Durand | Maquillage: Séverine Martin | Administration : Clémence Bérard | Production, diffusion : Aurélie Martin | Photo : © Paolo Porto

Production : Compagnie Li(luo) | Coproduction : manège, scène nationale – Reims ; Centre Culturel
André Malraux, Scène nationale de Vandoeuvre-les-Nancy ; Césaré – Centre national de création musicale ; La Filature, Scène nationale – Mulhouse. | Avec le soutien de : Ballet de l’Opéra national du Rhin– CCN de Mulhouse et POLE-SUD – CDCN – Strasbourg Accueil studio 2017 / CCN – Ballet de Lorraine Accueil studio 2017 / Réseau Grand Luxe (Ballet de l’Opéra national du Rhin – CCN de Mulhouse ; CCN – Ballet de Lorraine ; POLE-SUD – CDCN – Strasbourg ; Trois C-L Luxembourg ; Grand Studio – Bruxelles) / Agence Culturelle Alsace Arts Vivants / DRAC Grand Est / Région Grand Est / Ville de Nancy / Adami / Spedidam | Avec le partenariat de Tricot Couture et Bergère de France. | Camille Mutel est artiste compagnon au manège, scène nationale – reims pour la saison 2017/2018
www.compagnie-li-luo.fr

 

Camille Mutel s’interroge sur les jeux et enjeux de l’esprit perturbé. Comment corps et voix peuvent témoigner et expier des soubresauts de l’âme ? Comment nous tous, public et artistes, pouvons nous communier ensemble dans une cérémonie exutoire ?
Animaux de béance, puise son point de départ dans l’Argia, une danse rituelle médiévale originaire de Sardaigne. Cette sorte de tarentelle où les identités et les vécus sexuels se mélangent, lorsqu’un individu traverse une crise existentielle, permet une communication hors des normes. La pièce, qui joue des codes du carnaval, voire de l’exorcisme, est portée par trois interprètes – Mathieu Jedrazak, contre-ténor et performeur issu des scènes lyriques et queer, Isabelle Duthoit chanteuse expérimentale et la danseuse Alessandra Cristiani, formée au butô – à la présence empreinte d’animalité.
Camille Mutel nous offre une pièce performative qui plonge dans les eaux troubles de la trangression festive, où la nudité et les masques remuent notre vision d’une identité figée. Nous rappelant que nous sommes multiples, fluides… En mutation.

 

 

Danseuse interprète et chorégraphe, Camille Mutel se forme à la danse butô avec Masaki Iwana. La notion de nudité est une question qui anime son travail chorégraphique (Nu(e) muet en 2012), que ce soit dans ses propres projets au sein de sa compagnie Li(luo), créée en 2004, ou comme interprète pour d’autres chorégraphes. Il y a dans sa démarche une unité autour du questionnement de l’intime et de la nécessaire vanité de le mettre en scène, comme en témoignait déjà Go, go, go said the bird (human kind cannot bear very much reality), programmé dans Faits d’hiver en 2016.