ARCHIVES 2019

15.02 2019 -20h30 & 16.02 2019 – 18h

Atelier de Paris / CDCN

Sylvère Lamotte

L’Écho d’un infini

[création]

 

 

Conception et chorégraphie :
Sylvère Lamotte
Interprètes :
Brigitte Asselineau,
Marie-Julie Debeaulieu,
Paco Decina,
Jean-Charles Jousni,
Sylvère Lamotte,
Jean-Yves Phuong.
Composition musicale :
Frédéric Malle
Création lumières :
Laurent Schneegans
photo © Virginie Kahn

Ces variations sur trois duos s’inscrivent à plus d’un titre dans une quête poétique de la polysémie du mot infini : infini des formes du corps et de ces mouvements ; infini des combinaisons liées à l’espace et au temps ; infini lié à la suite d’un corps par un autre qui lui est lié et indéfiniment poursuivi par ce registre du toucher. Il n’y a alors qu’un pas à la métaphore filée qui unit le toucher au sens de l’émotion et de l’infini à la corrélation aux corps placés sur une échelle du temps élargie. Le choix du chorégraphe pour ces interprètes de générations différentes vient illustrer ces échos gestuels que les danseurs peuvent effeuiller au long de leur carrière ou s’échanger jusqu‘à fonder, indépendamment de toute entrave, des familles de mouvements et de gestuelles sans éteindre une flamme d’interprétation unique et personnelle. L’écho d’un infini c’est ce fil conducteur à partir duquel le chorégraphe compose une écriture racée telle une chambre de résonances, un huis clos d’expériences vécues et de corps traversées des mémoires gestuelles. Peut-être Laurence Louppe y aurait vu là une illustration de ces fameuses « danses tracées » comme autant de mémoires gestuelles sédimentées dans les corps pour les faire dialoguer en mouvement.

 

Formé au CNR de Rennes puis au CNSM de Paris, Sylvère Lamotte fait un détour en 2007 par le GUID, un programme initié par le ballet Preljocaj. Sa formation et ces expériences nourrissent sa propension à la création. Il décide de fonder sa propre compagnie Lamento en 2015. Particulièrement attaché au registre de la danse contact, il œuvre pour en faire varier les formes au sein de ses créations chorégraphiques tout en restant interprète pour des chorégraphes tels Paco Decina, Nasser Martin Gousset, Sylvain Groud, François Veyrunes , Alban Richard, Perrine Valli. Pour ce jeune chorégraphe, la physicalité est un outil d’explorations créatives et novatrices qui alimente une écriture puissante mais aussi sensible autant que sensitive.

Un·e artiste à ma table :
après la représentation du 16 février, restez dîner avec les équipes artistiques.
Un repas spécialement imaginé par la brigade Les Pies, à base de produits locaux et en circuits-courts est servi.
Sur réservation auprès de l’Atelier de Paris.

 

Production : CIE Lamento / Co-Production : Les Quinconces – L’espal – Le Mans, Théâtre Louis Aragon – Tremblay-en-France, Atelier de Paris / CDCN, micadanses, Paris Danse à tous les étages