2019 – Marinette Dozeville : Là, se délasse Lilith…

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18 & 19.02 ___ 20h30

Le Générateur

 

Marinette Dozeville

Là, se délasse Lilith…

Manifestation d’un corps libertaire

[création]

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Plein tarif : 14 €
Tarifs réduits :
10 € et 8 €

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Chorégraphie et Interprétation :
Marinette Dozeville
Création Musicale et Interprétation :
Uriel Barthélémi
Formateur Shibari :
Cyril Grellon
Dramaturgie :
Stéphanie Auberville
Collaborations artistiques :
Benjamin Duval et Frédéric Xavier Liver
Scénographie : Barbara Kraft
Création lumière : Marine Molard
Photo © Alain Julien

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Marinette Dozeville s’inspire donc de Lilith, personnage issu de la tradition hébraïque mais qui ne figure plus dans les textes bibliques. Elle serait la première femme, véritable égale d’Adam, faite comme lui à partir de terre. Cette censure fait d’elle une incarnation emblématique de la femme rebelle, libre et maîtresse de sa chair et de ses origines.
Cette Lilith arpente le plateau dans une chorégraphie primale, bondissante, sensuelle et organique. Elle y est nue et fait de son corps, un corps politique. Se détachant au propre comme au figuré de son carcan, elle nous amène à nous interroger sur la représentation du corps féminin. La censure et l’auto-censure qu’il génère, l’autonomie et le pouvoir qu’il dégage et surtout le cliché féminin qu’entretient nos sociétés patriarcales.
Soutenue par le rythme diabolique de la musique d’Uriel Barthélémi, Marinette Dozeville se jette sans concession dans ce personnage, animée d’une redoutable énergie, bousculant nos standards et a priori.

 

Née en 1981, Marinette Dozeville a suivi un cursus en danse classique au CNR de Versailles, puis obtient le diplôme d’Etat à 18 ans. Elle travaille avec de nombreux chorégraphes, Julie Nioche, Catherine Toussaint, Serge Ricci ou encore Hervé Diasnas qui l’a fortement influencé.
Elle ouvre aussi son univers à d’autres artistes, notamment pour MU, où se mêlent marionnettiste, vidéaste, plasticien… Et fait de même avec des compositeurs comme Sébastien Roux ou Uriel Barthélémi. Engagée dans le militantisme féministe, toutes ses pièces sont empreintes d’une réflexion et d’une recherche sur le Féminin (Précaire, Vénus anatomique, Dark Marilyn(s)…).

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Production : Yapluka-Cie Marinette Dozeville / Coproductions : le Nouveau Relax – Scène conventionnée de Chaumont, la Place des Cordes – Paris / Soutiens : Studio L’envers – Bruxelles, Festival Jerk Off – Paris, Manège, scène nationale – Reims, le Laboratoire chorégraphique de Reims, Théâtre Louis Jouvet – Scène conventionnée des Ardennes à Rethel et le Jardin Parallèle de Reims.